Après cinq ans passé au Pérou, mon compagnon péruvien et moi avons décidé de nous installer à Dijon, rue jean Jacques Rousseau.

Henry était menuisier à Lima, la capitale du Pérou, quand il a décidé de tout laisser et de voyager aux quatre coins de son pays. Pour pouvoir vivre, se loger et se nourrir, il a appris ces techniques pour faire des bijoux avec les artisans des rues, souvent un peu marginaux, qui vendent leurs bijoux et voyagent selon les ventes et les saisons. C’est  » école de la rue  » comme ils aiment à le répéter…

Moi, je suis arrivée après ! Dix ans déjà que Henry avait son train de vie de  » waiki  » (ils s’appellent comme ça entre artisan des rues). Je faisais mon premier voyage hors de France et du continent. J’étais arrivée en Colombie, puis j’étais passée en Equateur et enfin j’allais découvrir Iquitos, cette ville qui se situe au cœur de l’Amazonie péruvienne et qui n’est accessible que par bateau. J’y ai découvert les moustiques et cette chaleur accablante, l’impressionnant fleuve Amazone, le vacarme des motos mais aussi Henry ! Il a tout de suite voulu que j’apprenne à tisser. Au départ le macramé ne m’attirait pas beaucoup alors je me suis plutôt tournée vers le métal et les pinces. Finalement les deux me plaise maintenant.

Nos deux premières années ensemble nous avons continué à voyager en vendant nos bijoux dans la rue, là où la police municipale nous laissait gentiment ou malgré elle « parchar » (poser notre tissu sur le trottoir et exposer nos bijoux). C’est un mode de vie formidable mais pas toujours évident…

De retour à Iquitos après deux ans, nous avons décidé de nous installer dans la ville où l’on s’était connu et d’avoir une petite boutique. La plupart de nos clients étaient des touristes venus tenter l’expérience de l’Ayahuasca auprès des chamanes de la forêt amazonienne.

Nous voilà maintenant depuis novembre 2016 dans la capitale des ducs de Bourgogne à vendre nos bijoux de type péruvien !

La particularité de notre boutique est que les clients peuvent choisir la pierre qu’ils aiment ou qui leur correspond en lithothérapie et nous la montons selon leur envie, en métal ou en macramé.

Quant à ceux qui ont dans leur poche ou dans leur tiroir une pierre qu’ils aimeraient porter tous les jours autour du cou, n’hésitez pas à venir faire un tour dans notre boutique Pachamama Arte et nous trouverons une solution.

Nos techniques de fabrication des bijoux sont très simples ! quelques pinces, un marteau, une enclume et nos mains…

Nous pouvons donc travailler où bon nous semble. A la boutique c’est devant les clients que nous manions le métal et les fils de macramé.